Source : http://monnaie-locale-complementaire-citoyenne.net/compte-rendu-des-15e-rencontres/
Compte-rendu des 15 ° Rencontres de Riom, avec 35 monnaies présentes, du beau temps et de la bonne humeur !
Thème : développer le pouvoir d’agir des citoyens.
Nous avons partagé des initiatives en cours , concrètes et presque immédiatement partageables.
A relire et, pour les absents, à explorer !
COMPTE-RENDU DES 15e RENCONTRES des MONNAIES LOCALES COMPLÉMENTAIRES CITOYENNES DE FRANCE
RIOM (63) du 18 au 21 mai 2018
dans un lycée avec internat
THÈME DES RENCONTRES : « le pouvoir d’agir des citoyens »
Les représentants des diverses monnaies ne sont pas forcément restés tout au long des trois jours, mais au total il y avait :
l’Abeille, la Bizh, la Brimbelle, le Buzuk, la Cagnole, la Cigogne, la Commune, la Doume, l’Elef, l’Eusko, le Galais, la Gonette, le Grain, la Graine, le Krôcô, le Léman, le Lien, la Lignière, la Maillette, la Merlette, la MIEL, la Mige, le projet Aunis-la Rochelle, la Muse, la Pêche, lou Pelou, la Pive, la Retz’L, la Roue 84, le Sol-Violette, la Sonnante, le Soudaqui, la T!nda, le Trèfle, le Vendéo, soit 35 monnaies dont la très grosse majorité déjà en circulation.
Thème : Développer le pouvoir d’agir : le contact avec le grand public.
14 h- 16 h : Réflexion collective (présentation d’une méthode – ateliers – conclusions en plénière).
Voir le compte-rendu de Dominique Fleurat et Mirentxu Belly
16 h 30 – 19 h … et qq : présentation et pratiques de JEUX à destination de différents publics :
1) sur la place publique, pour interpeller :
« les cubes » R2
6 gros cubes de carton à faire rouler,
sur chaque face une info sur la finance,
le fonctionnement de la MLCC, etc,
ce qui suscite une discussion rapide ;
les enfants sont de bons complices…
2) dans un petit coin au cours d’une journée festive, dans un café…
le Molococi, un jeu imitant le Monopoly
mais évidemment l’enjeu n’est pas le même.
Sophie Domarle, qui a conçu ce jeu ,voudrait
lancer dans quelques mois une souscription
pour l’éditer, le tarif dépendant évidemment
du nombre de souscripteurs.
Présentation succincte de ce jeu.
3) dans un stage dédié, le « Jeu de la Monnaie »,
apporté par son R4concepteur,
« Martouf le Synthéticien ».
jeu d’au moins deux heures,
avec 40 personnes maximum.
Voir ici sa présentation :
Jeu de la monnaie – Martouf le Synthéticien
4) pour un public novice,
le jeu de base, « la dame de Condé »
animé par Dominique Fleurat
(plusieurs versions sur notre site
http://monnaie-locale-complementaire-citoyenne.net/panier-ludique/).
A noter que les joueurs à ce jeu ont été sollicités pour participer à une séquence du documentaire France 5 : qu’est-ce qu’une monnaie locale et à quoi ça sert ?
Thème : le numérique, un outil pour développer le pouvoir d’agir ?
Il s’agissait d’entendre les porteurs d’expériences ou de projets.
(Notes de Charles Lesage avec quelques précisions des intervenants)
Le Galais (Cédric André)
1) Outil existant :
Une cartographie + un annuaire mis à jour automatiquement (un backoffice wordpress)
Ils sont prêts à offrir l’outil. Il faut encore « encapsuler l’outil » de sorte à ce qu’il soit libre de droits. Il faut une bonne volonté pour le faire.
Avant ce logiciel, ils avaient plein de tableaux excel, maintenant tout est centralisé.
2) Paiement numérique :
A l’étude depuis trois ans.
Ils se disent que la solution Monkey Money est bien, elle permet le paiement et le suivi des transactions numériques. Ils ne s’intéressent qu’au module 3 puisque leur propre outil de gestion est suffisant.
Il est obligatoire que les flux passent par un tiers patenté par l’ACPR. Monker Money le fait avec « Lemon Way » via Helloasso.
3) Intérêt pour la proposition de Fair trip : (https://www.fairtrip.org/fr)
Fair Trip est un Tip Advisor éthique (la charte est plus stricte que plusieurs MLC)
Fair Trip souhaite avoir accès à nos données de partenaires. Cela nous permettrait de les mettre en avant sur leur site. Ca pourrait être un vitrine commune pour toutes les MLC.
4) Participation du Galais à l’appel à projet « Mon projet pour la Planète »
Précisions envoyées par Cédric André :
Nous souhaiterions développer un usage, celui d’une consommation consciente et raisonnée qui puisse devenir un réflexe pour nos consom’acteurs tout en valorisant auprès des collectivités et des partenaires les fondamentaux de notre démarche :
1. Replacer l’homme au centre l’économie (Oikos) ;
2. Réduire l’impact de la finance sur nos entreprises et territoires ;
3. Favoriser le développement des circuits-courts et de la production locale ;
4. Encourager les productions respectueuses de l’homme et de son environnement ;
5. Créer les conditions de résilience pour un territoire par l’inter-connaissance des acteurs économiques, des collectivités, des associations et des consom’acteurs en permettant une gouvernance démocratique partagée de la monnaie.
Pour atteindre cet objectif d’usage, nous proposons de développer à la fois une version papier d’un « éco-cadeau » et une plateforme de promotion ludique et didactique du territoire à destination des visiteurs, des Comités d’Entreprises (une alternative aux bons d’achats des grands groupes) et des locaux en reprogrammant le principe des « box cadeaux » essentiellement consuméristes, se vendant au détriment des marges des entreprises et de la fiscalité grâce à des comptes hors de France…
Le logiciel de gestion (https://doume.org) comprend :
Une interface adaptée au profil de l’utilisateur (selon que l’on est particulier, partenaire, bénévole, coordinateur, etc. on a accès à différente partie du site)
suivi des adhérents pros et utilisateurs
suivi des groupes locaux
suivi des comptoirs de change
suivi des flux monétaires papier et numérique
gestion des adhésions, des reçus, …
Envoi de mails automatiques possibles pour réadhésion, etc. (fonctionnalité à rajouter)
Etc.
Le serveur de la Doume est en lien avec Helloasso et récupère les indos automatiquement.
Les transactions numériques sont déjà possibles entre pros. Stephan travaille sur une application pour rendre possible les transactions sur téléphone pour le grand public.
L’élaboration de ce logiciel a nécessité 600 à 700h de travail. Stephan avait proposé, il y a un an et demi, le projet Moloco, c’est-à-dire la réécriture de ce logiciel en langage informatique international, puis son encapsulation de sorte qu’il soit un logiciel libre.
Ceci permettrait à toutes les monnaies voulant l’utiliser de le faire gratuitement et leur permettrait également de rajouter des modules selon leurs besoins.
Le projet Moloco nécessite deux développeurs à temps plein pendant trois mois, soit 25 000€. Une fois cet investissement payé, le logiciel deviendrait accessible gratuitement.
Le Trèfle (Jean-Paul Quentin, développeur)
Ils n’ont pas de billets car ils n’avaient pas l’argent pour les imprimer. Ils ont une monnaie numérique depuis 1 an ½.
Paiement numérique par sms pour les particuliers et par messagerie (type MSN messenger) pour les pros. Un compte est créé pour chaque adhérent. Il n’utilise pas internet, il passe par le réseau 3G (il faut une clé USB 3G)
Il permet aussi la gestion des adhérents. Il permet les réadhésions automatiques en MLC avec l’accord de l’adhérent.
Il y a un partenariat avec un club informatique qui héberge le serveur.
Il faut un nom de domaine propre pour que ça marche (14€/an) + un ordinateur et une clé 3G. Ce sont les seuls investissements nécessaires.
Il permet aux pros d’avoir la liste des transactions quotidiennes, qui leur est envoyée par mail.
Il est possible d’ajouter un commentaire au paiement (n° de facture, etc)
Il y a la possibilité de suivre les flux monétaires. Par contre, le backoffice est peu lisible, c’est la même interface que le Minitel.
A venir : une appli à développer et à donner aux pros, leur permettant de taper le montant qui leur est dû. L’utilisateur n’a plus qu’à rentrer son code secret sur le téléphone du pro et la transaction a lieu. Donc l’utilisateur n’aurait besoin ni de carte, ni de smartphone.
Coût d’investissement environ 40,00 € ; coût électricité environ 10,00 € par an (!)
5
L’Eusko (Mirentxu Belly)
Avant de se lancer dans le numérique, ils ont levé 130 000€ : 50 000 de subvention, 50 000 de la Fondation Charles Leopold Meyer, 30 000 de financement participatif.
Logiciels :
– Dolibarr pour la gestion client
– Cyclos 4 Pro pour les transactions numériques
+ 3 appli développées par l’Eusko.
La solution est très stable et très ergonomique.
Le power-point présentant l’euskokart est à voir ici .
Le Léman (Jean Rossiaud)
Ils voulaient dès le départ avoir un crédit mutuel interentreprise (ou « barter »), sur le modèle originel de WIR, en Suisse. A l’origine, ils pensaient partir sur Cyclos mais la rencontre avec un « Hacker Ethique » (personne dont le métier est de s’assurer de la sécurité des outils informatiques des grandes banques et des Etats) l’a convaincu d’opter pour la Blockchain, ceci pour des raisons techniques (grande sécurité) et philosophique (l’aspect décentralisé de la blockchain rend impossible la concentration du pouvoir en un petit nombre de mains).
Le Leman veut créer deux coopératives :
Coopérative 1 : pour gérer le réseau interentreprises. Pour ça, ils ont besoin :
– D’économistes pour évaluer les autorisations de débit dans le Barter
– De développeur économique pour reconstruire les filières locales
Coopérative 2 : pour développer la ComChain (blockchain éthique et bien commun)
– Recrute une équipe de développeur informatique
Le « Bilejuto » (portefeuille en espéranto) proposé par le Léman.
Cette appli doit sortir cet été. Elle sera mise à disposition des autres MLC qui pourront avoir leur propre interface graphique, avec leur logo.
Le Léman a deux monnaies numériques distinctes : le « e-leman » (qui a une contrepartie en euro sur un fonds de garantie, comme l’Eusko) et le « lemanex » (qui n’a pas de contrepartie dans le fonds de garantie et qui est créé lors d’une transaction sur le Barter). Ces deux monnaies sont réunies sur l’appli. Lors d’une transaction, les Lemanex sont automatiquement dépensés en premier car l’objectif est de faire prendre de l’ampleur au Barter.
En effet, l’objectif est de dynamiser le plus possible le Barter. A terme, lorsqu’il y aura suffisamment de Lemanex en circulation et que leur vitesse de circulation sera suffisamment élevée, on n’aura plus besoin de convertir des euros pour se procurer des e-leman. Les Lemanex seront la monnaie principale du réseau. Ainsi, on ne sera plus bridé par le fait de détenir ou non des euros : la création monétaire concomitante à l’échange de richesses réelles sur le Barter nous permettra de nous émanciper de la monnaie nationale au sein du réseau.
Coût : 2 500€ d’installation et formation puis 2 500€ annuel (je crois que ce prix correspond à la mutualisation des coûts entre plusieurs monnaies, donc il peut être amené à baisser ou augmenter. A vérifier).
Ils n’ont pas encore de retour de la part de leurs adhérents sur la qualité de leur solution numérique car celle-ci est encore peu déployée pour le moment.
Leur solution rend possible les paiements par SMS, Appli smartphone et carte sans contact.
Et pour finir… un plaidoyer contre l’usage du numérique !
La Roue (Yvonne Dequaire et Benoist Magnat)
Arguments contre la dématérialisation de la Roue (monnaie locale citoyenne)
La Roue qui existe dans 4 départements de la Région PACA, dont le Vaucluse, veut dématérialiser sa monnaie (des beaux billets de toutes couleurs actuellement) par paiement électronique.
Dans une société qui veut aller toujours plus vite toujours plus loin, la dématérialisation ne va-t-elle pas dans le même sens, et donc à l’encontre de la décroissance?
S’en remettre à la numérisation ne résout pas les difficultés d’ordre politique
La création de la Roue s’est faite avec des objectifs pédagogiques et d’éducation populaire sur les mécanismes de la monnaie, de réflexion sur le productivisme mondialisé et la croissance destructrice, sur les échanges, la valeur, etc…. Elle se veut une monnaie citoyenne.
La démat en voulant simplifier par une technologie usuelle ne se démarque pas du système dont elle veut se libérer. Seuls des experts pourront contrôler le système technique mis en place. Ne donnera-t-on pas le pouvoir aux experts en dehors du contrôle citoyen?
Les MLC sont des monnaies citoyennes qui permettent aux citoyens de comprendre le sens véritable de la monnaie ( échanges, circulation et non thésaurisation ou spéculation).
La mise en place de ces monnaies est entourée d’une éthique. C’est donc un instrument d’éducation populaire.
Faciliter techniquement les échanges par la dématérialisation démobilise le citoyen dans sa résistance aux systèmes bancaires capitalistes.
Lors des transactions numériques, l’entreprise peut appliquer des frais de traitement pour chaque achat, et également facturer les vendeurs pour l’utilisation de son réseau comme plate-forme.(ex Amazon)
« La suppression du cash au niveau européen, avec l’encadrement légal des moyens de productions alimentaires, constitue sans doute la base la plus solide sur laquelle pourrait reposer tout système de contrôle vraiment efficace. Puisque l’argent détermine presque entièrement la qualité de notre vie sociale, il devient possible, en conditionnant de façon restrictive cet accès à l’argent, de contrôler la vie d’une personne dans sa quasi-totalité » https://fr.sott.net/…/28318-Guerre-au-cash-et-pucage-de-mas…
Adopter la dématérialisation c’est aller dans le sens de la Commission Européenne et des banques qui veulent supprimer le cash pour développer une société du tout contrôle. C’est aussi cautionner cette politique qui vise à réduire chaque humain à être consommateur ou producteur mais surtout pas citoyen.
Par la dématérialisation on change la nature de la monnaie, et nous doutons qu’elle puisse rester une monnaie citoyenne.
Le changement d’échelle recherché par l’élargissement du périmètre modifie aussi la nature de la monnaie : on pourra de moins en moins fonctionner au consensus ou même au consentement, des processus qui demandent du temps pour la prise en compte des objections fondées.
Toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus rentable, mais pour quelle humanité, pour quel type de société ???
Thème : le lien avec les collectivités et les élus, témoignages.
Comment se faire comprendre des élus ?
D’après les notes de Jean-Yves Quiviger et Danielle Nadal.
LA ROUE (Vivien Le Turcq)
Des discussions et des projets communs avec diverses collectivités :
– Le plus avancé : avec la Communauté de Communes du Grand Avignon. Le Grand Avignon a financé une étude pour déterminer des indicateurs de l’efficacité d’une MLCC. Cette efficacité pourra être mesurée sur plusieurs politiques, dont éventuellement la redynamisation du centre ville.
– Un maire qui voudrait mutualiser les équipements collectifs avec d’autres communes envisage de promouvoir l’orientation des comportements citoyens (ex transports collectifs) par un carnet de 100 roues. Piste d’action bien engagée
– La région PACA a dépensé 80 000 euros pour une étude sur l’intérêt économique des MLCC (aidée par la Roue)
Conseils : il faut avoir de la patience, ne pas être susceptible, échanger avec les élus sans avoir le désir absolu de les convaincre.
LE SOUDAQUI ( Alain Vivès)
Nouvelle monnaie (autour de Prades dans les Pyrénées), le Soudaqui a peu de succès auprès des maires (ne viennent pas aux réunions d’information).
Plus de succès avec les commerçants, leur président est comptoir de change !
Conseils : faire passer un article dans les bulletins de la Commune ou de la Communauté de communes ; dire : « voilà ce qu’on peut vous apporter ».
LE LEMAN (Jean Rossiaud)
Il s’agit de savoir comment on parle à ses interlocuteurs :
Se mettre à leur place ; plutôt que des demandes de subventions, dire « nous pouvons vous aider à valoriser la politique locale, dites-nous comment ». Accepter de faire le travail pour l’élu dans l’ombre ; après quoi il nous recommande auprès des personnes, entreprises…
Il y a mieux que les subventions : ce qu’on appelle en Suisse des « mandats » et en France des « opérations », autrement dit des prestations de services ; ce n’est pas la même ligne budgétaire et les montants sont plus élevés. En dessous de 25 000 euros on n’est pas soumis à l’ouverture à la concurrence.
Autre avantage : les premiers mandats de commune (avec valorisation du travail bénévole) sont considérés comme un co-financement local par les Fonds européens FSE, qui peut doubler le montant.
LE GRAIN ( Serge Delamare)
A connu une expérience très positive avec la Mairie de Gonfreville l’Orcher (près du Havre) mais une autre très négative lorsque la région Normandie a voulu lancer une monnaie régionale (le Rollon) , qui est très vite devenue un projet de « monnaie unique », ne laissant pas de place aux monnaies citoyennes, et aux objectifs très limités. Si le Rollon capotait, il n’y aurait plus rien, donc il faut se maintenir.
Conseil : L’échec du Mi’Py (monnaie de la Région Midi-Pyrénées) a prouvé que les élus doivent accompagner les monnaies citoyennes, non les créer.
LE GALAIS (Cédric André)
Nouvelles de la Bretagne :
Le Galléco (lancé par le département d’Ille et Villaine avec un budget de 300K€ sur 3ans), a contacté les 13 monnaies et projets de Bretagne dans la perspective de créer un outil numérique commun. Plusieurs rencontres animée par la CRESS au démarrage et la Sonantes (Crédit Municipal Nantais qui a lancé l’initiative avec plus de 400K€ sur 3ans) ont permis à un réseau régional d’émerger en parallèle des travaux d’étude.
Une étude de faisabilité technique et juridique portée par CMN d’un montant de 18 000 euros financée par le Galléco et Héol pour près de 17500€ bénéficiant d’un cofinancement, les autres MLC ont contribué à hauteur de 500€ env.
Au final la solution Cyclos portée par Sonantes propose un ticket d’entrée à 8000 euros et un fonctionnement de 20 000 euros annuel auquel s’ajoute un salarié pour assurer l’animation.
Conclusion nous n’avons pas les mêmes réalités !
On peut respecter leur démarche toutefois il a été légitime de contester l’instrumentalisation des MLCC et du moins la non considération d’un nécessaire subsidiarité.
Là où nos différences auraient pu être complémentaires, une fin de non recevoir a été posée par les coûts et dans les discours aussi.
Les MLCC ont toutefois gardé leur intégrité.
Conseils de fonctionnement proposés :
Adresser un courrier aux mairies pour info dans les bulletins municipaux
Prendre rdv avec les conseils municipaux
Prendre le temps de comprendre le fonctionnement des collectivités
Savoir que les élus se contredisent entre eux
Écrire au président / Le DGS (Directeur général des Services) qui prend les décisions est obligé de lire le courrier adressé au président.
Si vous demander une subvention soyez précis sur son usage ! Sinon renoncez à être pieds et mains liés.
Proposer des conventions dans les termes que nous avons rédigés. Ne pas se laisser mener là où on ne voudrait aller.
LE VENDEO (Nehru Hattais)
Nous n’avons pas eu de difficultés pour faire signer des conventions avec les 13 communes de la Communauté de communes, et toutes leurs régies (50 services) acceptent le Vendéo.
Méthode : la première personne que nous avons a contactée a été le DDFIP.
L’adhésion des communes à une association étant interdite, le montant en est versé sous forme de subvention.
Conseil : se faire faire des t-shirts et des casquettes bien voyants !!!
LA GONETTE (Charles Lesage)
Il ne faut pas oublier de participer au Collectif pour la Transition (Alternatiba en fait partie et est même en avance). En effet , le Pacte pour la Transition (http://www.transitioncitoyenne.org/le-pacte-pour-la-transition/) donne des instructions claires pour intégrer les communes au mouvement, et parmi les voies à suivre il y a : « favoriser l’utilisation des MLCC ».
Conseil : rédiger des fiches techniques pédagogiques et proposer des formations à destination des élus.